programme éducatif

a) la confiance en soi;

b) l’estime de soi;

c) l’autonomie;

d) la construction de l’identité;

e) les compétences émotionnelles et sociales.

1- Exemples de moyens proposés pour favoriser ce domaine de développement :

Station « jeux symboliques » : déguisements, poupées, poussettes, coin cuisine, on y retrouve le plus possible du matériel de la vie courante (chaudrons, verres, ustensiles, etc.)

Préparer naturellement l’enfant à l’école et à la vie tout en cultivant le désir d’apprendre. Permet de fournir  des  occasions  d’entrer  en  relation  avec  les  autres (de  réfléchir  aux  interactions, d’expérimenter des conduites sociales, de devenir compétent), etc.

2- Exemples d’expériences suggérées dans les différents moments de vie :

L’éducateur planifie du temps individuel avec chacun des enfants. Il s’intéresse à ce qu’ils disent et ce qu’ils font. Il les écoute activement, les questionne, les encourage, les valorise et il prend le temps de s’amuser et de profiter du moment présent avec eux. Il connaît les goûts de l’enfant et sait reconnaître les signes de faim, de fatigue ou quand il a besoin de soutien, d’être seul ou accompagné. L’éducateur est capable de mettre en place des stratégies éducatives favorables au développement des compétences sociales et émotionnelles des enfants (accueillir l’émotion de l’enfant, la nommer et trouver avec lui des solutions ou proposer des alternatives).

À la pouponnière : bercer, chatouiller, caresser les cheveux, faire des coucous, partager des sourires, réagir aux sons du bébé, féliciter, avoir un contact privilégié un à un avec chaque poupon (lors su changement de couche par exemple).

Il est primordial d’offrir un équilibre entre les activités physiques, les activités sédentaires et le sommeil pour soutenir la croissance et le développement sain des touts petits. Dans un premier temps, il est nécessaire de mentionner que les moyens mis en place par le personnel éducateur pour favoriser ces saines habitudes dépendront des besoins et de l’âge du groupe d’enfants. Par exemple, les habitudes de sommeil et alimentaires d’un enfant de 1 an sont différentes de ceux d’un enfant de 4 ans. L’éducateur reconnaît que l’enfant a besoin d’être actif physiquement plusieurs fois par jour. En ce sens, il offrira, beau temps, mauvais temps, la chance de sortir à l’extérieur à TOUS LES JOURS et/ou d’utiliser la salle psychomotrice de la garderie. Ces deux options permettent une foule de possibilités à l’enfant d’expérimenter, de bouger et de prendre des risques calculés (ballons, course, danse, jeux libres ou de coopérations, grimper sur un gros rocher, aller au parc, etc.). L’éducateur chez Bulles & Boussoles encourage aussi les activités interactives calmes comme lire, chanter des chansons, raconter des histoires et faire des casse– têtes. Ensuite, le sommeil est un moment de choix qui permet à l’enfant d’intégrer tout ce qu’il a appris dans la journée et de reprendre des forces pour continuer ses apprentissages quotidiennes. Le personnel éducateur est sensible et à l’affût des différents signes de fatigue pour pouvoir plus rapidement répondre à son besoin. Une routine chaleureuse, apaisante et semblable d’une journée à l’autre permet à l’enfant d’apprécier chaque seconde et favorise un sommeil récupérateur.

Nous aurons la chance d’avoir des espaces pour faire pousser nos herbes fraîches, des légumes et des fruits. Les enfants prennent soin de semer les graines, de les arroser, de les transplanter et de les voir germer. On suit ensemble le processus de croissance de la plante jusqu’à ce qu’elle soit prête à la consommation. Les enfants pourront cueillir les produits du jardin, soit pour le simple plaisir de goûter ou pour que notre préposée à l’alimentation puisse ajouter nos légumes frais et les herbes à ses recettes quotidiennes. De plus, les enfants de 4 à 5 ans ont le privilège d’aider à la préparation des petits repas tel que laver et couper les légumes de la soupe prévue au menu du jour. Nous trouverons aussi des ateliers culinaires mensuellement au calendrier de nos activités. En plus de favoriser l’estime de soi, il n’y a pas de meilleure façon d’encourager les saines habitudes alimentaires qu’en impliquant l’enfant dans chacune des étapes d’une recette tout en lui permettre de toucher, de goûter et de sentir les aliments qu’il a pris soin de faire pousser. Finalement, on trouve important dans notre milieu d’apprendre aux enfants à se servir eux-mêmes et à rincer leur vaisselle, favorisant ainsi l’autonomie et la responsabilisation.

Le personnel éducateur encourage l’enfant à découvrir la nourriture en utilisant les 5 sens, à décrire ce qu’il voit dans son assiette et les émotions/sensations qu’il ressent (appréciation, dégoût, réticence, sucré/salé, etc.). Aucun enfant n’est forcé de manger. Le dîner est une période de rassemblement propice aux discussions et aux échanges. C’est une période idéale pour aborder, par exemple, le sujet du respect de la sensation de satiété, pour rappeler aux enfants l’importance de beaucoup boire d’eau à chaque jour, que dans la nourriture il y a plein de nutriments/vitamines qui nous permets de grandir en santé, etc.

Le poupon a la chance d’être changé, de dormir ou de manger dès qu’il en démontre des signes. Peu importe l’heure. Chaque bébé est unique et possède une routine de vie différente. Rien ne leur est imposé. Le personnel éducateur est capable d’établir une approche personnalisée pour chacun d’entre eux.

·   L’eau et le lait (3,25%, maternisé ou maternel) sont offerts au besoin en tout temps.

· L’accès au local est permis pour les mamans qui désirent venir allaiter leur petit.

·   L’introduction des nouveaux aliments est faite à la maison d’abord à cause de la possibilité d’apparition de symptômes d’allergie ou d’intolérance. Une fois un aliment intégré, l’éducateur doit cocher « intégré » sur la grille d’intégration d’aliment de l’enfant et en fait part à notre préposée à l’alimentation.

·   Les purées sont fournies par le service de garde et sont préparées sur place par la cuisinière.

· Pour les familles qui pratiquent la DME (Diversification alimentaire menée par l’enfant), il sera possible d’appliquer cette méthode dans notre milieu.

Tout d’abord, chez les plus grands des groupes 4–5 ans, chaque enfant a sa boîte à crayons identifiée à son nom, comme à l’école afin qu’il se familiarise avec ces outils de travail. Elle contient des crayons mines, efface, aiguisoir, surligneur, règles, ciseaux, colle, stylo, crayons- feutres. Il peut l’utiliser à sa guise. Des feuilles de toutes sortes et des cahiers seront aussi à sa disposition pour qu’il puisse écrire, compter, dessiner, bricoler. Le personnel éducateur qui accompagne les 4-5 ans mise beaucoup sur l’apprentissage en jeu libre et les jeux symboliques. Par exemple, dans la station de jeu « cuisine » on y retrouve que du matériel de la vie courante (chaudrons, boîte à lunch, verres, contenants de plastique, ustensiles, napperons, petite table et chaises pour faire le service, etc.) Ainsi, les apprentissages de l’enfant sont variés et riches en possibilités.

Favoriser l’autonomie et la maturité affective de l’enfant en :

1- Lui faisant vivre plein de petites réussites au quotidien en lui proposant des défis réalistes, des responsabilités (tâches quotidiennes à réaliser, en lui laissant prendre des initiatives de toutes sortes, en le laissant créer des scénarios de jeu à sa façon, selon ses règles, en lui donnant accès à du matériel de la vie courante, etc.)

et

2- Appliquant une approche qui vise à réconforter en accueillant son émotion et en essayant de comprendre ce qui se passe dans sa tête et dans son cœur. En intervenant de manière chaleureuse, l’enfant apprend qu’il peut compter sur son éducateur quand il vit une tempête d’émotions qu’il a de la difficulté à gérer. Jouer avec lui en le laissant décider des règles du jeu favorise la fierté de montrer ce dont il est capable. Avec des marionnettes ou des figurines, l’éducateur peut également mettre en lumière des situations et des émotions et utiliser l’imagination pour exprimer des émotions. Enseigner à l’enfant comment gérer ses émotions en lui donnant des outils pour y arriver. Miser sur ses forces et ses talents pour qu’il se sente compétent et qu’il sente qu’il a de la valeur. Le laisser essayer de nouvelles choses et prendre des risques pour qu’il constate qu’en essayant souvent, on peur réussir.

La démarche « Passage à l’école »: Cet outil est une démarche de partenariat et de collaboration qui favorise pour l’enfant un passage harmonieux entre le service de garde et l’école. Comment cela fonctionne? Au printemps, les intervenants de la petite enfance complètent une grille pour chaque enfant de son groupe. Une fois complété, le document est d’abord remis aux parents et c’est lors de la première visite de l’école que ces derniers pourront, s’ils le désirent, transmettre le document au personnel de l’école de son enfant.

Journée d’observation à l’école (en partenariat avec l’école du quartier)

Cette activité donne la chance aux finissants de la garderie d’aller visiter une classe en maternelle. Le professeur et l’éducateur auront communiqué ensemble  préalablement pour planifier la sortie. On y passe quelques heures pour observer et s’intégrer au monde des grands.